Les gendarmes du Tarn, accusés d’avoir voulu “intimider” une lycéenne qui avait interpellé le président Macron sur des ministres soupçonnés de viols et violences envers les femmes, ont adressé dans la nuit de vendredi à samedi des excuses à la jeune femme.
“Notre action visait simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locales pour lui porter assistance”, s’est défendue vers minuit la gendarmerie sur Facebook et Twitter.
“Nous tenons à nous excuser auprès d’elle si notre démarche d’aller à sa rencontre au lycée pour échanger a été mal perçue et qu’elle considère que nous avons été maladroits”, a ajouté le communiqué.
Jeudi, lors d’une visite d’Emmanuel Macron à Gaillac, dans le Tarn, Laura l’avait apostrophé: “Vous mettez à la tête de l’Etat des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi ?”
Elle faisait référence aux accusations contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad.