La mère présumée du nouveau-né retrouvé mort vendredi dans les toilettes de la gare de Bergerac, dans le département de la Dordogne, en France, est en garde à vue.
Une enquête pour meurtre sur mineur est en cours, des résultats d’autopsie ayant montré que l’enfant était « né vivant », a indiqué mardi la procureure de la République.
Une deuxième personne est également en cours de garde à vue, a précisé dans un communiqué, Sylvie Martins-Guedès, sans préciser son lien avec l’enfant ou sa mère présumée.
Selon le parquet local, les premières conclusions de l’autopsie menée mardi à l’Unité de médecine légale thanatologique du CHU de Bordeaux montrent que le nouveau-né, un garçon, est « né vivant », « sans signe de prématurité excessive », et a « respiré ».
Cet examen a en outre permis de déterminer que le décès n’était pas dû à une « cause traumatique » mais à « une défaillance cardiorespiratoire aiguë » dont l’origine reste inconnue, le parquet relevant toutefois « un contexte de submersion ».
« L’intervention d’un tiers ne peut être exclue », a également précisé la procureure de Bergerac, qui s’est dessaisie au profit du pôle criminel du parquet de Périgueux.
Vendredi après-midi, le corps sans vie d’un nouveau-né de sexe masculin avait été retrouvé par un agent d’entretien dans la cuvette des toilettes pour personnes à mobilité réduite de la gare de Bergerac, où se trouvaient également du sang et le placenta.
L’enquête avait initialement été ouverte pour recherches des causes de la mort et confiée au commissariat de Bergerac.