Le siège de Marioupol a duré près de deux mois et s’est soldé à la mi-avril par une prise de contrôle quasi-totale par les forces de Moscou et les séparatistes prorusses. Les derniers soldats ukrainiens sont retranchés dans le complexe métallurgique d’Azovstal, où se trouvent également 200 civils, dont 20 enfants, selon les autorités ukrainiennes.
Les habitants ont vécu dans des abris souterrains ou cloîtrés chez eux pendant des semaines. Désormais, ils sont frappés par de multiples pénuries, notamment d’eau, d’électricité, de gaz ou encore de réseau mobile et internet.
A l’heure actuelle, la possibilité de fournir une assistance médicale aux habitants de Marioupol est quasi nulle, selon Médecins sans frontières. Seules de petites quantités de fournitures d’aide parviennent à entrer dans la ville, par le biais de la contrebande. La zone reste globalement verrouillée, manquant également de personnel médical.