Cédric Jubillar a fait l’objet d’une expertise psychiatrique qui vient d’être versée au dossier, selon Le Parisien. Le principal suspect dans l’affaire de la disparition de sa femme y a lâché une phrase au sens plutôt ambigu.
Voilà bientôt un an que Cédric Jubillar se trouve derrière les barreaux de la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne. En détention provisoire, l’homme soupçonné par les enquêteurs d’avoir tué sa femme clame son innocence. Lors de ses rendez-vous avec l’expert psychiatrique, le mari de Delphine Jubillar, toujours présumé innocent, a pourtant eu des propos lourds de sens et assez équivoques, comme le rapporte Le Parisien, ce mardi 26 avril. Durant l’un de ces deux entretiens avec le psychiatre, l’artisan plaquiste est revenu sur son placement en isolement. Une mesure qu’il ne comprend pas. “Je ne suis pas un violeur, une balance, un homosexuel… Je suis un criminel comme les autres”, affirme-t-il. Une phrase qui jette le trouble sur son innocence…
Le principal suspect dans la disparition de l’infirmière estime également être victime d’un traitement “injuste et méprisant” de la part du personnel de l’administration pénitentiaire, évoquant, notamment, les contrôles réalisés la nuit, la lumière allumée. “Ils vont me pousser au suicide”, assure-t-il face à l’expert. Il a également précisé qu’il entamerait une grève de la faim si sa prochaine demande de libération conditionnelle venait à être rejetée.