Les deux juges d’instruction en charge de l’enquête sont allés plus loin que les réquisitions du procureur : le policier à l’origine des coups de feu a été mis en examen pour «homicide volontaire» à l’égard du conducteur du véhicule, pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner» concernant le passager à l’avant de la voiture, et «violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique» envers le passager arrière.
Ils ont estimé qu’à ce stade de l’enquête, il existait des indices graves qu’au moment où le policier commence à tirer sur le conducteur de la voiture, il a l’intention de le tuer.
Ce soir-là, selon les informations de CNEWS, les premiers tirs de l’agent ont été effectués de face par le jeune policier de 24 ans qui portait un HK G36, un type de fusils d’assaut qui avaient été fournis aux équipages après les attentats de 2015 pour pouvoir répliquer en cas d’attaque terroriste à l’arme lourde.
Le mis en examen a tiré dix cartouches sur le véhicule avec cette arme. S’il est pour l’heure mis en examen pour homicide volontaire, les qualifications pourront être modifiées selon les éléments de l’enquête, qui ne fait que commencer.
Pour les policiers de la patrouille, le jeune agent a agi en état de légitime défense, une circonstance qui n’a cependant pas été retenue pour l’instant par les magistrats. L’enquête devra donc déterminer s’il a effectivement agi dans un état de légitime défense, et si la riposte du policier était proportionnelle au délit commis par les individus à bord du véhicule.
la justice comme toujours ce place en défenseur des voyants en attaquants la police .Reste à espérer qu’un jour c”)’est un proche de ces juges complices des crapules .Bravo au policier qui va être poursuivi pour avoir fait son travail