C’est à Cannes-Ecluse, ce dimanche midi, que la scène a eu lieu. L’animal – un bébé staff américain ou american staffordshire terrier – venait d’uriner sur un lit, ce qui aurait rendu furieux son propriétaire, un homme de 33 ans, très défavorablement connu des services de police.
Lorsque sa compagne est intervenue pour tenter d’aider le petit chien, elle a alors été frappée au visage et traînée au sol par son ami. Entendant des cris, les voisins du couple ont tenté d’intervenir. Le trentenaire les aurait alors menacés avec un couteau de cuisine, en les poursuivant.
Alertés, les policiers ont interpellé l’homme violent et l’ont ramené au commissariat de Montereau où il a été placé en garde à vue. Dans l’après-midi, l’homme – surexcité – n’était toujours pas redescendu en pression puisqu’il s’en est pris à un policier, qu’il a frappé à la tête. Six fonctionnaires ont dû intervenir pour le maîtriser.
Dans le Code pénal, exercer des sévices graves ou commettre un acte de cruauté envers un animal domestique est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Lorsque les faits ont entraîné la mort de l’animal, les peines peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.