«Des gens qui cherchent activement un emploi il y en avait 5,5 millions quand vous avez été élu, il y en a aujourd’hui 5,4 millions. Pardon mais sur le plan du chômage, vous devriez avoir la victoire modeste », attaque Marine Le Pen, qui tacle « le bilan économique très mauvais » de celui qui fut appelé, raille-t-elle, le « Mozart de la finance ».
“Ce que je vois, c’est qu’il y a 400 000 pauvres de plus durant votre quinquennat. Ça aussi, c’est votre résultat. Il y a 85 milliards de déficit dans notre balance commerciale. Et le chiffre de la productivité décroche, à compter de votre élection.”
«Vous proposez la même retraite pour quelqu’un qui n’a jamais travaillé et quelqu’un qui a eu une vie de labeur », répond Emmanuel Macron à Marine Le Pen. « Je ne veux pas d’un projet qui fragilise les pensions », avance-t-il. Mais, pour cela, le président sortant ne veut « pas augmenter les impôts, pas augmenter la dette ». « Il n’y a qu’une manière de financer : c’est de travailler progressivement plus », défend le candidat, qui propose de décaler l’âge de départ à la retraite « de 4 mois par an ».