Le téléphone de Delphine Jubillar, disparue à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020, a été activé à plusieurs reprises la nuit de sa disparition. Cela aurait notamment été le cas lorsque le principal suspect, son mari Cédric, se trouvait avec des gendarmes.
A six reprises, une activité a été détectée sur le portable de l’infirmière de 33 ans -un Huawei P30 Pro- dans la nuit du 15 au 16 décembre entre 0h07 et 6h52, a rapporté La Dépêche. Or, à l’heure de la dernière utilisation, le mari de Delphine (33 ans) se trouvait avec des militaires au domicile familial.
L’application WhatsApp et sa caméra ont notamment été déclenchées avec l’interface du téléphone. Des actions qui nécessitent «forcément» une intervention «humaine et un déverrouillage de l’appareil», a confié la firme chinoise aux gendarmes.
EXPERTISES SUR UN TÉLÉPHONE IDENTIQUE
Selon le média régional, les juges d’instruction en charge de l’affaire ont ordonné des expertises sur un téléphone identique afin de déterminer les possibles origines des activations.
Le 22 mars dernier, une nouvelle demande de mise en liberté de Cédric Jubillar a été rejetée par la cour d’appel de Toulouse.
Delphine Jubillar, qui travaillait comme infirmière de nuit dans une clinique d’Albi, a disparu en décembre 2020. Son mari, un peintre plaquiste de 34 ans avec qui elle était en instance de divorce, est le principal suspect. Il a été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin 2021.