L’histoire semble se répéter. À chaque nouveau variant détecté, on observe une myriade de mutations, différentes les unes des autres.
Le BA.2, décrit comme un potentiel sous-variant d’Omicron inquiète, alors que le nombre de contaminations reste assez haut en France (425.183 nouveaux cas ce jeudi 20 janvier).
INDÉTECTABLE AUX TESTS PCR
Principal outil pour mesurer l’avancée de l’épidémie, le test PCR reste le moyen le plus fiable pour savoir si l’on est porteur du virus.
Pourtant, ce sous-variant serait indétectable aux tests, ce qui pourrait poser un sérieux problème quant à la circulation du virus, et des chiffres réels de contaminations.
Déjà présent dans plusieurs pays comme au Danemark, en Allemagne et également au Royaume-Uni, les premières observations montrent que l’impact du BA.2 est quasiment similaire au BA.1, l’autre sous-variant déjà observé ces dernières semaines.
Si les personnes positives à Omicron développent moins de formes graves que pour les autres formes du Covid-19 comme le Delta, le BA.2 devrait être assez supportable pour les personnes infectées.
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D’après Etienne Simon-Lorière, responsable de l’unité de génomique évolutive des virus à ARN à l’Institut Pasteur, qui s’est exprimé dans les colonnes du Parisien, «la moitié des cas actuellement recensés au Danemark seraient positifs au BA.2».
Il explique que cette hausse des cas de BA.2 serait liée au fait que peu de personnes aient déjà été contaminées à la forme BA.1, et qu’ils n’auraient pas développé d’anticorps.
Le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève a rajouté chez nos confrères de LCI qu’il s’agissait d’un «échappement immunitaire».