La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé, vendredi 14 janvier, l’utilisation en France du vaccin de la firme américaine Novavax contre le coronavirus, à la technologie plus classique et différente des vaccins déjà largement utilisés dans l’Union européenne. Ce vaccin avait été approuvé le 20 décembre dans l’Union européenne et son utilisation en France était conditionnée à l’avis de la HAS.
Ce vaccin sera le cinquième à être disponible en France. Même si quatre vaccins étaient jusque-là autorisés en France, ceux de Pfizer et Moderna sont, dans les faits, quasi exclusivement utilisés. Ils sont basés sur une technologie inédite, l’ARN messager. Les deux autres, ceux d’AstraZeneca et de Janssen, sont redirigés vers les pays pauvres par le programme international Covax.
Ce vaccin a la particularité de ne pas utiliser la technologie de l’ARN messager, contrairement à ceux de Pfizer et Moderna (les deux seuls aujourd’hui hégémoniques en France après l’abandon progressif de ceux d’AstraZeneca et de Janssen). Vendu sous le nom de Nuvaxovid, ce vaccin fabriqué par le laboratoire américain Novavax est un vaccin dit « sous-unitaire » : il contient une composante du virus (et non le virus entier comme les vaccins les plus classiques), introduite dans l’organisme pour déclencher une réponse immunitaire.