Dans un communiqué publié mardi 11 janvier, l’entreprise, qui fabrique les célèbres nettoyeurs à haute pression, proteste vivement contre les propos “déplacés” de Valérie Pécresse. La candidate des Réublicains à la présidentielle a déclaré le 6 janvier vouloir “ressortir le Kärcher de la cave” pour “nettoyer les quartiers”.
“Le groupe Kärcher se bat, depuis des années, pour que sa marque ne soit pas exploitée sur la scène politique française, où elle n’a pas sa place, et s’oppose à ce qu’elle soit associée à tout parti ou courant politique”, écrit la société, qui demande “aux personnalités politiques et aux médias de cesser immédiatement tout usage de sa marque dans la sphère politique, qui porte atteinte à sa marque et aux valeurs de l’entreprise”.
Ce n’est pas la première fois que le groupe peste contre l’utilisation de sa marque, un mot entré dans le langage courant et politique. En 2010, Kärcher avait déjà pris la parole lorsque Fadela Amara, secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, avait utilisé ce terme, rapporte Libération. C’est l’ancien président de la République qui avait utilisé cette formule pour la première fois en 2005.