C’est un mode d’administration qui n’a été que très peu exploré depuis le début de la crise sanitaire : des équipes de chercheurs s’attellent à développer un vaccin qui pourrait être administré par voie nasale.
Une “injection” de vaccin par voie nasale aurait ainsi pour objectif de renforcer le système de défense des muqueuses. Celles-ci directement en contact avec l’extérieur mais disposent d’un système de défense particulièrement puissant, avec leurs propres anticorps (IgA) et des cellules qui permettent d’éliminer les virus. Les vaccins qui sont aujourd’hui utilisés pour lutter contre le virus ne stimulent pas (ou peu) ce système immunitaire : “Les vaccins ARN sont un petit miracle, mais il y a des limites, estime Éric Tartour, professeur d’immunologie (hôpital Georges-Pompidou, à Paris), interrogé par Ouest-France. Ils ne génèrent pas d’immunité locale. On peut être vacciné, mais infecté par le virus qui va proliférer dans la muqueuse nasale. Et on peut le transmettre, même en étant asymptomatique”.
Développer des vaccins qui peuvent être administrés par voie nasale permettrait ainsi de bloquer le virus dès son entrée dans l’organisme.
BONJOUR, moi je pense que rien ne pourra détruire le virus du COVID 19, et ça fait peur