Les variants du coronavirus se succèdent et suscitent tour à tour les mêmes questions. Après Delta, Omicron interroge lui aussi l’efficacité des vaccins à son encontre. A ce sujet Michael Ryan, épidémiologiste irlandais et responsable des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’est montré plutôt rassurant, même si des zones d’ombre persistent.
Ce mardi 7 décembre, il a estimé qu’il «n’y a aucune raison de douter» du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par le variant Omicron contre les formes sévères du Covid-19. Les différents sérums existants «ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation», estime l’expert auprès de l’AFP. Alors pourquoi Omicron ferait-il exception ?
Si l’on en croit les laboratoires Pfizer et BioNTech, le sérum qu’ils ont conçu est «toujours efficace» contre Omicron, mais ce dernier n’est «probablement pas suffisamment neutralisé après deux doses». Avec trois injections, ces entreprises promettent «un niveau d’anticorps neutralisants contre Omicron similaire à celui observé après deux» doses pour les autres variants. En parallèle, les laboratoires annoncent «poursuivre le développement d’un vaccin spécifique» à cette nouvelle mutation du coronavirus, qui pourrait être «disponible d’ici à mars au cas où une adaptation serait nécessaire».