La menace djihadiste n’a jamais été aussi sérieuse. Ce constat a été fait par une analyste spécialisée au ministère de la Justice et citée par Fondapol le 7 décembre : « Nous avons le sentiment ici que la menace est moindre qu’en 2015 car il y a moins d’attentats. Mais le djihad mondial n’a jamais été aussi actif. » Cette peur de la réorganisation du mouvement est sans doute dans les esprits de la DGSI qui vient de déjouer un attentat pendant la période des fêtes de Noël, souligne Le Parisien.
En effet, la Direction générale de la sécurité intérieure a procédé à l’interpellation le 29 novembre de deux individus âgés de 23 ans qui étaient radicalisés, l’un en Seine-et-Marne, à Meaux, et l’autre dans les Yvelines, au Pecq.
En garde à vue, l’un d’eux a avoué que les deux projetaient de commettre un attentat au couteau dans des lieux très fréquentés lors des fêtes de fin d’année. Selon lui, son complice, qui serait le plus virulent, voulait tuer des gens au hasard car ce sont des « mécréants ». D’après les informations recueillies par nos confrères auprès des enquêteurs de la DGSI, et confirmées par BFMTV, ils ciblaient des centres commerciaux (un en banlieue parisienne très connu), des rues bondées ou encore des universités. Ils comptaient ensuite mourir en « martyr », tués par la police.