Concrètement, cette nouvelle loi Alimentation, appelée parfois aussi «Egalim 2» a pour ambition de mieux prendre en compte l’explosion du prix des matières premières.
Sucre, soja, céréales ou encore blé, pour n’en citer que quelques-unes, ont en effet vu leurs coûts grimper depuis un an. Mais si jusqu’à présent, les prix en magasins avaient été globalement maîtrisés, les règles du jeu pourraient, avec la nouvelle loi, changer.
Le système encadrant les traditionnelles négociations commerciales annuelles, entre la grande distribution et les fabricants des produits alimentaires, seraient modifiées. Le but : redonner aux agriculteurs des marges de manoeuvre dans la négociation des prix qui leur sont payés pour la vente de leur production. Mais pour certains spécialistes, le consommateur s’en trouverait lésé.
L’association nationale de l’industrie agroalimentaire (L’ANIA) a notamment déjà fait ses calculs et estimé que la contribution pour les consommateurs doit se traduire par une augmentation de 1,50 euros par ménage et par mois, comme l’écrit Ouest France.