Dirigeants madrilènes, supporters, médias, et même le joueur et les membres de son entourage : tous pensaient que le Bondynois avait de sérieuses chances de rejoindre la capitale espagnole cet été. Mardi soir, le PSG a pourtant dit non à un montant environnant les 200 millions d’euros, signe qu’il n’a jamais été vendeur, contrairement à ce que pensaient beaucoup.
Et en Espagne, ils sont nombreux à l’avoir mauvaise. Certains le prennent avec humour, d’autres sont plutôt irrités. Des termes comme « prison dorée » reviennent très souvent, et beaucoup ne comprennent pas comment le PSG a pu refuser une telle offre. Le débat des clubs état revient encore sur le devant de la scène, alors que la Covid-19 a fait mal aux clubs “traditionnels” comme le Barça, le Real Madrid ou même la Juventus loin des frontières ibériques.
Dans toutes les émissions radio du soir, très populaires en Espagne, le PSG en a aussi pris pour son grade. « Le PSG n’a pas voulu écouter l’offre de 200 millions d’euros. C’est un autre football. Comment un club peut-il refuser 200 millions d’euros ? Est-il possible de lutter face à ça ? », s’indignait de son côté le désormais célèbre Josep Pedrerol, en début d’El Chiringuito de Jugones à la télévision. Florentino Pérez, lui, était convaincu qu’il allait réussir à mener cette opération à bon port. Comme l’explique la Cadena SER, le patron madrilène avait pourtant bien calculé son coup et pensait que ses filtrations dans des médias bien choisis allaient aider.
Et le joueur alors ? Comme l’indiquaient déjà certains médias, il l’a très mauvaise. L’Équipe évoque une certaine tension en interne, et des relations qui se sont complètement dégradées avec les principales figures de l’état-major parisien que sont Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi. El Chiringuito évoquait hier soir que le joueur était au fond du trou puisqu’il se voyait aussi à Madrid. « Le seul coupable de la non-présence de Mbappé au Real Madrid est le PSG », résume AS, qui souligne que le Real Madrid a apprécié le comportement du buteur, avec qui il a travaillé main dans la main tout l’été. Rendez-vous dans quelques mois…