La défense de Cédric Jubillar s’organise. Après le rejet d’une première demande de remise en liberté le 8 juillet dernier, les avocats du mari de Delphine Jubillar ont déposé, ce mercredi 25 août, un nouvel appel de son placement en détention. Convaincus de l’innocence de leur client, ceux-ci dénoncent “un dossier complètement vide” et s’évertuent à démonter tous les éléments à charge présentés lors de la mise en examen de Cédric Jubillar. Dans une interview accordée à Femme Actuelle, Maître Emmanuelle Franck est notamment revenue sur la nuit de la disparition de Delphine Jubillar. Tandis que certains soupçonnent son mari de s’être connecté au téléphone de son épouse entre minuit et deux heures du matin, la magistrate affirme que seule Delphine Jubillar elle-même a pu accéder à son mobile.
“Nous savons qu’à 0h11, il y a eu une connexion à WhatsApp. La facture détaillée du téléphone indique également un déclenchement de la caméra vidéo à 1h33”, a rappelé la magistrate à nos confrères. “On sait que Delphine Jubillar avait changé les codes de son téléphone, et Cédric n’y avait pas accès, c’est établi dans le dossier. Même son amant le dit. Il n’aurait donc pas pu aller sur WhatsApp ou sur la caméra.” Selon Me Emmanuelle Franck, ces deux connexions constitueraient des “preuves de vie susceptibles de disculper”
Toujours dans les colonnes de Femme Actuelle, la magistrate a révélé que la disparue était “insomniaque, les jours où elle ne travaillait pas de nuit à la clinique” et passait parfois ses soirées à regarder les étoiles. Une activité à laquelle elle se serait d’ailleurs adonnée la nuit de sa disparition. “Je pense que c’est Delphine qui a déclenché la caméra pour aller voir les étoiles filantes, ce qu’elle avait déjà fait au mois d’août et la semaine avant”, a indiqué Me Emmanuelle Franck.