Didier Bourdon s’est récemment confié au Figaro Magazine sur un sujet qui, finalement, le touche particulièrement de prêt : la lutte contre le racisme. En effet, ses deux filles, métisses, grandissent actuellement dans un climat racial, en France, qui ne cesse d’être au cœur de violences, qu’elles soient verbales ou physiques.
Questionné sur le cas d’Assa Traoré, Didier Bourdon n’a pas hésité à répondre cash : « Je ne veux surtout pas qu’elle soit un exemple pour elles » .
« Je vois Assa Traoré en couverture de certains journaux, et je ne veux surtout pas qu’elle soit un exemple pour eux, même s’il y a peu de chances que ça arrive » , explique alors Didier Bourdon, au sujet de ses enfants, et qui considère que, de nos jours, la haine semble se faire de plus en plus imposante.
« Ce qui me frappe, c’est la haine, amplifiée par les réseaux sociaux. Quand j’étais jeune, c’était les « babas cool » . C’était mieux que la haine et la délation des anonymes cachés derrière leurs écrans » , finit-il par conclure.