Les 5 et 6 janvier, le pavillon avait été passé au crible par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à l’aide de Bluestar, un révélateur de taches de sang, et au Géoradar, un outil technique capable de détecter des cavités suspectes dans les murs ou dans le sol. À l’époque, cette expertise avait permis d’écarter la possibilité que le corps de Delphine Jubillar ait été dissimulé dans une partie quelconque de la propriété familiale.
Ce mardi, d’autres objets, en dehors de la clé USB et des cartes SD téléphoniques, auraient été saisis. Ces objets ne figuraient pas sur l’inventaire réalisé par les enquêteurs six mois plutôt.
Plus précisément des cartes SD de smartphone et une clé USB susceptible de contenir plusieurs milliers de photographies et captures d’écran extraites de téléphones portables ayant appartenu aux époux Jubillar. L’opération, qualifiée de « fructueuse » dans les cercles de l’enquête, a été couronnée de succès, puisque cette clé USB a effectivement été retrouvée au domicile familial.
Les experts de la gendarmerie doivent désormais analyser cette masse de documents censés éclairer le contexte familial et la trajectoire personnelle du principal suspect dans les mois qui précèdent la disparition de l’infirmière d’Albi dans la nuit du 15 au 16 décembre.