Selon Le Parisien, le mari de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar, a été interpellé mercredi sur son lieu de travail dans le secteur d’Albi. Il a ensuite été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, “sur commission rogatoire des deux juges d’instruction chargées des investigations ouvertes pour « enlèvement et séquestration »”. D’après nos confrères, “plusieurs incohérences sont apparues entre, d’un côté, le récit de la nuit de la disparition développé par Cédric Jubillar et, de l’autre, certaines constatations techniques et témoignages recueillis”.
Selon les enquêteurs, une dispute aurait éclaté entre le couple la nuit du drame après une discussion au sujet de leur avenir. “Il apparaît que la jeune infirmière se préparait à quitter son compagnon et le domicile familial à très brève échéance, et aurait pu lui annoncer ce soir-là”, ajoutent nos confrères. La garde à vue de Cédric Jubillar peut durer 48h. A l’heure actuelle, le corps de l’infirmière âgée de 33 ans n’a toujours pas été retrouvé.
L’information a été confirmée en début d’après-midi par le procureur de Toulouse. « Je vous confirme le placement sous le régime de la garde à vue de Cédric Jubillar ce jour sur décision des deux magistrats instructeurs en charge de ce dossier », a précisé Dominique Alzeari. « Un point presse sera organisé à l’issue de cette phase d’enquête dont la fixation sera fonction des décisions prises par les juges d’instruction », a ajouté le magistrat, mettant l’accent sur « six mois d’enquête intense, des investigations multiples et complexes ».
La mère et le beau-père de Cédric Jubillar, le mari de l’infirmière disparue dans le Tarn depuis décembre interpellé ce matin, sont également en garde à vue, a indiqué mercredi le procureur de Toulouse. Cédric Jubillar avait été interpellé et placé en garde à vue un peu plus tôt dans l’après-midi. Il peut encore “y avoir d’autres auditions vraisemblablement en audition libre ou de témoins”, a précisé le procureur Dominique Alzeari, qui n’a “aucune indication sur d’autres interpellations éventuelles”.