Le centre de vaccination de Gap, le plus important des Hautes-Alpes, a été partiellement détruit par le feu dans la nuit de mardi à ce mercredi, ont annoncé les autorités, qui privilégient l’hypothèse d’un incendie volontaire.
“La piste criminelle prend un peu plus d’épaisseur que ce matin” a indiqué à l’AFP Florent Crouhy en fin de journée, notamment “parce qu’une porte a été forcée”.
L’incendie, observé vers 03H30 et rapidement éteint par les pompiers, a endommagé les installations qui transformaient cette salle communale de 400 mètres carrés en centre de vaccination contre le Covid-19, sans que les murs aient été endommagés, a précisé mercredi matin le maire de la ville, Roger Didier.
La “disposition intérieure” du mobilier utilisé pour organiser la vaccination, désormais consumé, suggère qu’il a été “regroupé”, ce qui “laisse à penser” qu’il pourrait d’agir d’une dégradation volontaire, a ajouté le procureur.
L’enquête judiciaire, ouverte dans la nuit pour déterminer les circonstances du départ du feu, a été confiée à la brigade de sûreté du commissariat de Gap.
Ce mercredi matin, la mairie avait rapidement déplacé le centre de vaccination, qui injecte “plusieurs centaines (de doses) par jour”, à la patinoire située à proximité immédiate.
Les enquêteurs cherchent également à savoir s’il existe un lien avec l’incendie récent du centre de vaccination de Nyons, dans la Drôme voisine, a indiqué Florent Crouhy, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
L’origine criminelle de celui-ci, qui a eu lieu dans la nuit du 18 au 19 mai, avait été confirmée par le procureur de Valence, cité par ce même quotidien régional.