Les parents de la petite Rose, tuée par sa nourrice, tentent de comprendre ce qu’il s’est passé dans la tête d’Aurélie le jour du drame. Marie et Renaud ne feront jamais le deuil de leur bébé, âgé de 6 mois.
Les faits remontent à tout juste trois ans, en juin 2018. Aurélie, nourrice professionnelle reconnue, avait la garde de Rose, le bébé de Marie et Renaud, âgé de 6 mois. Dans l’après-midi du 6 juin, la trentenaire ayant une expérience de huit ans en crèche appelle les secours. Le nourrisson lui aurait échappé des mains.
Accusée d’avoir donné la mort à Rose, Aurélie a d’abord nié les faits. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’elle avoue le pire. Pour que le bébé se taise, la nourrice lui a fait vivre l’horreur : la petite victime aurait été secouée par les pieds dans le vide, tiré par les cheveux, balancé sur la table ou encore étouffé. Les recherches sur le web d’Aurelie convergent également vers l’hypothèse du « syndrome du bébé secoué ». La femme de 37 ans a en effet recherché « mon enfant est mort de maltraitance, nourrice jugée après la mort d’un bébé ».
Ce lundi, le procès de l’accusée s’ouvrait à Créteil. Celle-ci risque jusqu’à 30 ans de prison. Renaud, le papa de Rose, « veut juste qu’elle soit condamnée pour ce qu’elle a fait », relate Le Parisien. Aujourd’hui maman d’une magnifique Lila et d’Iris, Marie explique qu’elle n’arrivera jamais à faire le deuil de son enfant : « On souffre toujours, la plaie ne se refermera jamais. Mais on veut essayer de ne se souvenir que des bonnes choses ».
Aurélie comparaîtra de nouveau ce mardi et mercredi devant la Cour d’assises du Val-de-Marne.