Selon nos confrères de La Voix du Nord, une femme est décédée après avoir été victime de violence ce matin, à Douai, dans les Hauts-de-France.
Une femme est décédée des suites de multiples violences, ce lundi matin vers 5 heures, dans un appartement de la résidence Gayant, à Douai, annoncent nos confrères de La Voix du Nord ce lundi. Son compagnon, seul suspect, a été arrêté sur les lieux. Il avait déjà été jugé pour violences conjugales.
Pour le moment, ni le parquet ni les services de police ne souhaitent communiquer sur cette affaire.
Selon les premiers éléments recueillis sur place, il y avait du sang partout dans l’appartement quand les sapeurs-pompiers de Douai sont arrivés, peu avant 5 heures du matin. Aurélie, la victime, portait de multiples traces de coups sur le corps et elle était en arrêt cardiaque. Malgré les efforts des secours pour la réanimer, elle n’a pas survécu à ses blessures.
Sans que l’on sache pour le moment s’il a un quelconque lien avec le décès, un homme, qui vivrait lui aussi dans l’appartement, a été arrêté par les services de police et placé en dégrisement (il avait près d’un gramme d’alcool dans le sang) avant une mesure de garde à vue dans la journée. Cet homme de 38 ans est soupçonné d’homicide volontaire.
Même si son casier judiciaire ne porte trace d’aucune condamnation pour violences conjugales, l’homme a déjà eu affaire à la justice dans le cadre d’un différend avec la même victime. En décembre 2018, il avait ainsi été condamné par le tribunal correctionnel à huit mois de prison avec maintien en détention, et à la révocation d’un ancien sursis à hauteur de six mois.
À l’époque, la justice l’avait condamné pour des faits commis le 31 octobre 2018 : des menaces sur des policiers, une aide-soignante de l’hôpital et des dégradations de sa cellule de garde à vue… mais le tribunal correctionnel l’avait relaxé des violences conjugales pour lesquelles il était aussi poursuivi. À l’époque, Aurélie avait dénoncé six ou sept gifles et présentait une coupure sur le nez mais avait refusé de déposer plainte après avoir dit qu’elle avait « raconté des bêtises » sur fond d’alcool.
Dans la résidence, le couple était en effet connu et suivi pour sa dépendance à l’alcool. L’homme bénéficiait actuellement d’un bracelet électronique, une mesure alternative à l’incarcération, dans le cadre d’une condamnation pour dégradations et vol aggravé.