Le pass sanitaire devrait entrer en vigueur le 9 juin prochain, date de réouverture des différents établissements recevant du public. Disponible en format papier et numérique, ce sésame devrait être obligatoire pour se rendre dans certains lieux.
On devra donc le présenter pour se rendre à un festival, dans un parc de loisirs, assister à un concert, pour aller voir un match de foot dans un stade, ainsi que déambuler dans les allées d’un salon ou d’une foire.
Il sera également nécessaire pour participer à des compétitions type marathon, surf, voile, ou trails, si elles regroupent plus de 1.000 personnes. Pour ce type d’activités, la règle a été fixée à 50 participants à partir du 19 mai, et à 500 participants au 9 juin, dans la limite de 2.500.
«Le pass sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public (…). Si nous avions pas le pass sanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps», a déclaré le secrétaire d’Etat en charge du numérique Cédric O, soulignant que «le pass sanitaire ne garantit pas qu’il n’y a aucun risque, il diminue les risques».
A noter que son utilisation sera maintenue même après le 30 juin prochain, date à laquelle les jauges pourront être levées.
Quant aux boîtes de nuit, pour l’heure, elles ne sont pas concernées par cette mesure. Une clause de revoyure est prévue à la fin du mois de juin «pour étudier leur réouverture et surtout, avec quels outils», a affirmé Jean Castex, ce mardi 11 juin, sur le plateau du JT de France 2. Car contrairement aux lieux cités plus haut, «on ne peut pas réserver à l’avance», a souligné le Premier ministre.
En revanche, une chose est sûre, il ne sera pas exigé «dans les lieux de travail, d’enseignement, dans les services publics, les musées, les bibliothèques, les grands magasins, les marchés, les lieux de vacances ou encore les lieux de cultes», a énuméré de son côté le Premier ministre Jean Castex, dans Le Parisien.