Audrey Pulvar persiste et signe. Samedi 22 mai, la tête de liste socialiste pour les régionales en Île-de-France déclenchait une vive polémique en jugeant que la manifestation des policiers du 19 mai avait donné « une image assez glaçante ». Une déclaration qui avait poussé Gérald Darmanin à déposer une plainte, qui visait également des accusations de « racisme » de la police prononcées l’année dernière par l’ancienne journaliste. Sur LCI, ce mardi 25 mai, la candidate a déclaré qu’elle « assum[ait] totalement » ses propos sur la manifestation et que le ministre de l’Intérieur ne « [l’]impressionne pas ».
« J’assume totalement mes propos, je les répéterai, je les répète aujourd’hui », a martelé Audrey Pulvar, indiquant néanmoins qu’elle « soutient la police nationale en tant qu’institution » et qu’elle « soutient les policiers dont [elle sait] qu’ils sont des cibles, et particulièrement ces dernières années ». « Mais qu’un ministre de l’Intérieur se rende dans une manifestation dont le mot d’ordre était de faire pression sur la justice et qui se déroule devant l’Assemblée nationale au moment où des députés examinent une loi sur la justice, je trouve cela glaçant », a-t-elle répété.
Avant d’insister : « Un ministre de l’Intérieur qui considère que l’extrême droite est trop molle, qui manifeste devant l’Assemblée nationale contre la justice et qui, quatre jours après, porte plainte contre une opposante en l’accusant de diffamation, c’est quand même inquiétant, au-delà de la personne ».