Un policier a été tué par balle mercredi près d’un point de deal à Avignon par un tireur qui s’est ensuite enfui, un drame survenu alors que l’exécutif a érigé la lutte contre les trafics en priorité et que l’insécurité s’annonce comme un thème majeur de la campagne présidentielle. “La lutte contre les trafics de stupéfiants, partout sur le territoire national, s’apparente à une guerre. Cette guerre, nous la menons grâce à des soldats, (…) les policiers et les gendarmes de France. Aujourd’hui, un de ces soldats est mort en héros”, a déclaré sur place à la presse le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, vers minuit.
C’est là que vers 18H30, le policier décédé et son équipage avaient été envoyés “pour un attroupement sur la voie publique autour d’un point de deal”, selon le ministre de l’Intérieur. A leur arrivée sur les lieux, un “lieu très sensible en matière de stup'” selon le délégué syndical Unité SGP-Police Grand Sud Bruno Bartocetti, l’équipage a contrôlé le groupe présent: au cours de cette intervention, un des individus aurait fait feu “à plusieurs reprises” sur le fonctionnaire de police.
Dans la soirée, des centaines de policiers étaient déployés, lourdement armés, autour des lieux du crime, une petite rue à l’intérieur des remparts de la Cité des Papes, dans le centre-ville. Sur place, un enquêteur de la police scientifique faisait encore des prélèvements peu avant 23H00, ont constaté des journaliste de l’AFP.
A cette heure, l’homme qui a ouvert le feu contre le policier est toujours en fuite et recherché par les forces de l’ordre.
Cependant, un homme interpellé ce matin, il est soupçonné d’avoir été présent sur les lieux où a été abattu le policier hier.