Alors que Delphine Jubillar est toujours introuvable depuis décembre 2020, son mari a été entendu ce vendredi matin en « qualité de partie civile » par les magistrats instructeurs en charge du dossier.
Pendant plus d’une heure trente, les deux magistrats instructeurs du pôle criminel de Toulouse ont écouté Cédric Jubillar. C’était la première fois que le mari de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans portée disparue depuis mi-décembre dans le Tarn, faisait face aux juges d’instruction. « L’audition de ce (vendredi) matin s’est passée dans un climat parfaitement serein entre mon client et les magistrats. La qualité de partie civile de mon client a été confirmée et aucune mise en cause n’est envisagée », précise au terme de cette confrontation l’avocat de Cédric Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary.
L’avocat explique que le choix du mari de se constituer partie civile est « la seule manière de connaître l’évolution de la procédure, la plus grosse difficulté partagée par les proches, c’est qu’on ne sait rien, c’est terrible de ne rien savoir ».
Depuis décembre 2020, la disparition de Delphine Jubillar est un véritable mystère qui intrigue la France. L’infirmière de 33 ans s’est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre après avoir quitté son domicile. Depuis, impossible de savoir où est la jeune femme. Le principal suspect est toujours Cédric, son mari, avec qui Delphine était en instance de divorce.
Une enquête a été ouverte pour enlèvement, détention ou séquestration mais la piste privilégiée par les enquêteurs reste la criminelle.