La rentrée scolaire reste prévue lundi 26 avril, en présentiel dans les écoles maternelles et primaires, et à distance pour une semaine au collège et au lycée.
Le gouvernement doit se prononcer sur le protocole à suivre en cas d’élèves positifs au Covid-19 et notamment du nombre de cas à partir duquel la fermeture d’une classe, voire d’une école est requise.
Autre question : celle du déploiement des autotests dans les établissements. Dans un avis publié jeudi, le Conseil scientifique indique que “les autotests de dépistage du Covid-19 doivent être déployés en priorité en milieu scolaire, dès la prochaine rentrée des établissements”.
“Pour les enfants des collèges et lycées l’ATAG (autotest antigénique) est adapté” et devra faire l’objet d’un apprentissage en établissement, puis se faire “à domicile sous le contrôle des parents”, suggère l’instance de conseil du gouvernement.
Le choix de l’exécutif concernant la levée progressive des restrictions reflète sa conviction que le nombre de contaminations tombera autour de 20 000 par jours d’ici à un mois, et que l’objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint.
Selon une source proche de l’exécutif, Emmanuel Macron prévoit d’alléger éventuellement le couvre-feu et de rouvrir à partir de la mi-mai les commerces non alimentaires et lieux de culture avec des jauges réduites.
Néanmoins, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué mercredi que “la fin ou l’allégement du couvre-feu ne fait pas partie des mesures pour lesquelles le Président a dit qu’elles seraient mises en place pour quatre semaines et qu’elles s’achevaient au 3 mai. Donc ça ne fait pas partie de ce calendrier.”